Cela faisait maintenant quelques semaines que je venais de poser mes bagages à Chicago et, comme à l'accoutumé, j'avais profité de mon temps libre pour découvrir la ville. Plus je visitais la ville et y découvrait ses nombreuses rues et ruelles et plus je réalisais à quel point Gatlinburg était minuscule comparé à Chicago. C'était littéralement incomparable.

Café en main, je flânais au vent du côté de North Side comme tout bon chicagoans qui se respectait. Après tout, je ne pouvais guère me contenter de ma petite zone de confort si je désirais ne serait-ce seulement pouvoir faire des rencontres. C'était par le soutien de mes amis que j'avais pu reprendre du poil de la bête et ainsi prendre un nouveau départ. Il était donc hors de question pour moi de prendre mes distances avec les gens, surtout au vu du nombre conséquent de personnes que je croisais chaque jour. Il m'était contre-nature de rester seul trop longtemps.

Presque comme un signe, alors que la mélancolie me gagnait et que les souvenirs de ma vie passée remontaient à la surface, je découvris la caserne de pompier de la ville. En un instant, un petit sourire mélancolique venait de se dessiner sur mon visage alors que je repensais à tous les moments, bons comme mauvais, que j'avais pu vivre en tant que pompier volontaire. En un souffle plein de nostalgie, je m'asseyais sur un rebord longeant les murs qui entouraient la caserne 925. Mes pensées se bousculaient dans mon esprit, m'empêchant de prêter attention à la jeune femme qui allait, par la suite, embellir ma journée.