Il devait être 10 heures du matin, Wyatt marchait dans les rues de la ville. Il venait de prendre un petit-déjeuner avec sa petite sœur. Depuis quelque temps, il l’a trouvé de plus en plus distante, comme si elle lui cacher quelque chose. Mais peut-être qu’il était un peu trop protecteur avec sa petite sœur. Enfin, ce n’est pas un scoop, Wyatt a toujours était présent et protecteur avec ses sœurs et son frère. Pour eux, il ferait n’importe quoi.

Après sa garde, il avait retrouvé sa petite princesse comme il l’aimait l’appeler bien qu’elle détester ça. Mais elle était pressée, faut dire qu’avec son boulot, elle n’avait pas le temps de s’occuper d’elle-même. Elle passait tout son temps libre au boulot. Il marchait dans la rue, le nez sur son téléphone comme la plupart des gens. Il bouscula une femme, c’était Clarence, une amie de son collègue Eddie. « Pardon Clarence, j’étais sur.. » Il lui montra son téléphone. Il ne l’avait pas revu depuis ce fameux repas de la st valentin et pourtant, il pensait souvent à elle. Mais il n’osait pas demander à Eddie le numéro de la jeune femme. Draguer une femme dans un bar, ne le dérange pas. Mais demander un ami/collègue le numéro d’une de ses amis, c’est un peu compliqué. Mais il n’y avait pas que ça, parfois il se demande ce qu’il pouvait bien avoir entre Clarence et Eddie, il parlait souvent d’elle. Il sait très bien qu’elle est l’infirmière de son fils Lissandro, mais est ce qu’il y a plus. Mais Clarence avait l’air un peu préoccuper par la situation. « Tout va bien ? Tu as l’air préoccupé ? » Il la regarda. « si tu as besoin de parler, on peut boire un petit café. Je sais qu’on ne se connaît pas vraiment, mais je peux peut être t’aider. »

T'avais eu une sacrée nuit à l'hôpital. Mettre au monde des enfants, c'était pas une partie de plaisir. En tout cas, pas toujours. Cette nuit, t'avais vécu un accouchement difficile comme ça faisait longtemps que tu n'en avais plus eue. Tes infirmières avaient travailler d'arrache-pieds pour réanimer le bébé. Heureusement, tout c'était bien terminé même si tu restais inquiet pour cet enfant. T'avais pris un dernier café avec ta consoeur puis vous aviez finaliser le rapport à remettre au chef de service qui venait te remplacer. Puis, t'avais eu envie d'aller prendre une marche pour te sortir tout ça de la tête. T'en avais besoin. Tu pensais bien que tout ça te sortirait de la tête, ce qui fut le cas, mais ensuite t'as repensé à cette discussion avec Sio, et... l'interruption que vous aviez subit par ce « Cade». Vous étiez aller prendre un café et elle t'avait tout déballer son sac. T'aurais jamais cru à ça venant d'elle. T'avais beau retourner tout ça dans ta tête, tu te disais que c'était sans doute une mauvaise blague. Non, tu ne jugeais pas ton amie. Au contraire, tu ne voudrais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, avec les années tu avais perdues beaucoup d'amies, mais Sio c'est fait une place de choix dans ton coeur. Cela dit, t'avais aussi Eddie a protégé dans tout ça. Tu ne voulais pas qu'il se retrouve avec un coeur brisé. Tu ne savais pas s'il survivrait à ça.

Tu étais clairement plongé dans tes pensées lorsque... bam! Tu fonces dans quelqu'un. Ah, mais tiens! C'est pas un inconnu. Tes joues ont rougies. C'était plus fort que toi en sa présence. Wyatt. Eddie avait eu envie de te rendre la pareille avec tes plans pour le faire finir avec sio et il l'avait inviter à venir diner lors de la st-valentin. T'avais même pas eu le temps de revenir sur le sujet avec lui, mais de toute manière à quoi bon. Tu écoutes à peine les justifications de Wyatt. Tu souris, encore l'esprit occupé par les événements des derniers jours : « Oh, ça va! aucun problème, Wyatt!» dis-tu, toujours le sourire aux lèvres. Il te fait remarquer que tu as l'air perturbé. Non, tu crois? Un petit rire nerveux sort de tes lèvres. « Ça parait tant que ça?» laisses-tu tomber en te frottant le visage. Rare sont les fois où tu laisses transparaitre ça aux autres, après tout, tes années de médecine ont porté fruits; Tu es bonne pour faire une pokerface! « J'te dis pas non pour le café, mais... si on pouvait éviter le sujet et que tu me changes les idées, ça... c'est parfait!» dis-tu en retrouvant ton sourire habituel.

Les gardes sont parfois compliqués. Depuis l’arrivée du nouveau chef à la caserne, les choses se passaient plutôt bien, Nathaniel apporter quelque chose à l’équipe. Il était un peu comme un père pour chacun. Toujours de bon conseil et pourtant, il n’était pas à Chicago depuis longtemps.

Wyatt marchait dans les rues de la ville, sans trop savoir ou-il aller, a chaque fois qu’il sortait d’un moment avec sa petite sœur, il était assez perturbé, Rill a toujours tendance a la poussé dans ses retranchements, elle aime le chercher et surtout le poussé à bout. En général, ça concerne les femmes. Et ce jour-là comme a son habitude, elle avait essayé de savoir s'il était enfin décidé à avoir une relation sérieuse. C’était marrant comme elle le conseiller. En réalité, Wyatt avait peur d’être comme son père, il n’était pas du genre a tomber amoureuse au premier regard, ni même a enchaîné les relations. Il était plus du genre à se laisser porter, mais parfois, il s’engouffrait dans des relations qui n'étaient pas vraiment saines pour lui.

Il avait bousculé une femme et ce n’était pas n’importe qui, mais c’était Clarence. « Je ne te connais pas, mais je sais reconnaitre le visage de quelqu’un qui a des soucis » bon c’était peut-être a parce qu’il avait grandis avec deux sœurs, il arrivait a voir a chaque fois qu’elle avait des soucis. « Aller suit moi on va prendre un café. Et tu me diras ce qu’il ne va pas » c’est vrai il ne la connaissait pas, ils c’étaient vu juste une fois lors de cette fameuse soirée organisé par Eddie. Ils entrent dans un café. « C’est en rapport avec Eddie ? »

Ça y ait, tu croise LE beau gosse par excellence, celui que ton ami Eddie avait eu la brillante idée de te présenter lors de cette soirée de st-valentin. Si au début t'avais cru à un très mauvais match, rapidement tu l'avais trouvé intéressant. Le mec a des sujets de conversations variées, ne s'exprime pas comme un attardé et surtout... te demande pas pourquoi tu préfères accordé du temps au petit Lissandro plutôt que de gagner le gros salaire à l'hôpital. Tu ne connaissais pratiquement rien de lui, mais tout t'attirait chez lui: Son regard océan, sa belle gueule, cette prestance. Tout. Lorsqu'il te proposa d'aller prendre un café et lui expliquer ce qui clochait, tu te demanda si ce mec avait un défaut! Un petit sourire niais se dessina sur tes lèvres a cette pensée. «Soucis, je ne dirais pas. Grosse journée, assurément! Secret a garder, encore plus. Je ne sais même pas par où commencer!» dis-tu en soupirant et détournant le regard. Évidemment, rien n'est facile dans ce genre de situation. Lissandro et Eddie faisait parti de ta famille maintenant. Tu l'appréciais plus que tu n'apprécies ton frère dans les dernières années. Lissandro était un genre de troisième enfant pour toi. Jamais tu ne pourrais accepter qu'il leur arrive quoi que ce soit.

Vous entrez dans le café, Wyatt et toi. Tu en profites pour regarder autour de toi. Tu ne connaissait pas l'endroit, mais ça te plaisait! Puis, tu souris en répondant : « Ce sera avec plaisir pour le café! Seulement si tu me laisses t'inviter!» Tu savais d'emblé qu'il risquait de refuser, mais tu étais bonne joueuse! En zyeutant le menu, Wyatt entre dans le vif du sujet. Tu le regarde, essayant de prendre un air complètement nochallant, mais tu ne faisais pas parti de ceux qui arrivait facilement à mentir. « Disons que ça le touchera, bien malgré lui, oui. Mais tu ne dois pas lui en parler. Il faut que je réfléchisse à comment je lui parlerai.» Voyant le regard déstabilisé de ton interlocuteur, tu ne peux t'empêcher d'ajouter : « Ne t'en fait pas, je ne vais pas l'abandonné. Je les aime trop, Lissandro et lui... ce job m'a redonné goùt à bien des choses! Mais ce que j'ai appris, disons que c'est pas tout a fait jojo!» Tu ne savais pas trop si Wyatt était quelqu'un a qui tu pouvais faire confiance, mais tu savais que si ça concernait Eddie, les gens de la brigade des pompiers était comme de la famille pour lui alors ils pourraient te soutenir si jamais Eddie dérapait et se fâchait contre toi.

Les mois avaient passé sans qu’il ne puisse revoir Clarence. Pourtant, depuis qu’il avait fait la connaissance de celle-ci, elle hantait ses pensées. Mais Wyatt a toujours eu tendance à se méfier de ceux de ce qu’il pouvait ressentir pour certaines femmes. Sa plus grande peur était de ressembler à son père. Il ne voulait pas devenir le même genre d’homme que lui. Le genre a tombé amoureux d’une femme à chaque fois qu’il en voit une. Il avait quand même essayé d’en savoir plus sur elle, en questionnant Eddie. Il se posait beaucoup de questions sur leur relation. Il savait que son amie était très proche de Clarence. Eddie disait à tous qu’elle était comme une sœur pour lui. La retrouver par hasard au détour d’une rue était comme un message que le destin lui donnait. Il lui avait proposé de boire un café avec lui. Une bonne manière d’apprendre a la connaitre un peu plus. Il avait vu juste, il y avait quelques choses qui la déranger. «  si tu as besoin d’un avis extérieur n’hésite pas »

Clarence avait accepté sa proposition de boire un café, mais il avait une condition. Wyatt fit un petit sourire «  d’accord, mais la prochaine fois, c’est moi qui t’invite » il compter bien la revoir après ce petit café.  Ils s’installent dans un coin tranquille. « Je ne dirais rien à Eddie, je ne te promets pas » Wyatt se poser un tas de questions sur cette affaire, il imaginait sans doute le pire. Mais il avait vu juste son petit secret ou soucis concerné Eddie. « Je peux te poser une question ? » il avait besoin de savoir quelque chose. Pour lui, c’était important de savoir ce qu’il avait entre eux…  Il avait bien remarqué qu’entre Eddie et Sio, il avait un petit truc, même un aveugle l’aurait vu. Mais depuis la Saint-Valentin rien d’avait évoluer, et Eddie continuer à dire qu’ils n’étaient qu’amis. « Est-ce qu’il y a un truc avec Eddie ? » Enfin, sa question était plus si elle avait des sentiments pour lui, jamais il ne draguerait la petite amie d’un collègue. Il s'était déjà retrouvé dans ce cas-là.

Ta vie était en apparence rangée. T'avais un bon travail a l'hôpital en tant que pédiatre, mais également en tant qu'aidante-naturelle pour ton petit Lissandro. Tu avais tes deux filles, deux belles grandes demoiselles qui avaient bien gagné en maturité et t'avait Eddie. Celui qui t'avait sorti de ta dépression en t'offrant de l'aider, lui et son garçon. Cela dit, il te manquait quand même quelque chose. Lorsque le soir tu rentrais et que personne ne t'attendais, ça te brisais le coeur. Eddie avait tenté de t'aider à maintes reprises : L'inscription sur un site de rencontre, te présenter à des mecs qu'il connaissait etc. Le dernier en liste était Wyatt, son collègue de travail. Il vous avait invité tous les deux (et Siobhan!) pour un repas lors de la st-valentin. Tu avais tout de suite flasher sur lui. Un bel homme, charismatique, qui a de la discussion. Oh, bien sûr, tu n'avais pas tenté de renouveler l'expérience puisque tu ne savais pas si tu étais son genre. T'avais pas oser le relancer, sans doute que tu te disais que ça faisait trop entreprenante et que ça lui ferait sans doute peur, comme ça avait faire peur à une tonne d'autres. Voyons, une femme indépendante. Bref, t'es tombé sur Wyatt à tout hasard et tu te dis que la vie fait bien les choses. Tu te disais que c'était un signe de l'univers. Un sourire aux lèvres, tu réponds à l'homme : « Je n'hésiterai pas!»

Il accepte le fait qu'il veut que tu lui paies le café, mais il ajoute que ce sera son tour la prochaine fois. Tu souris, malicieusement : « Oh! Il y aura donc une prochaine fois?» tu lui fais un clin d'oeil. Ton intérêt n'était pas un secret, sans doute que ton ami avait même dû le lui raconter. Tu t'installes face à l'homme et dépose ton sac près de toi. Tu replace ta longue chevelure blonde par dessus ton épaule et soupire d'aisance. Te voilà enfin assise. « Merci! Je dois vraiment tâtéé le terrain, j'ai tellement peur qu'il se retrouve mal a travers tout ça. Ça a rapport avec Sio. Tu dois te douter que ces deux là sont clairement des âmes soeurs... et bien j'ai appris quelque chose qui risque de tout déstabiliser.» il te demande s'il peut te poser une question et tu approuves d'un signe de tête. « Avec plaisir!» C'est alors qu'il déballe son sac. Quelque chose entre toi et Eddie? Tu ne peux t'empêcher de t'esclaffer. Lorsque tu reprends ton sérieux, tu vois qu'il n'a pas broncher. Décidément, il y croit vraiment. Tu passes une main sur ton visage, un sourire aux lèvres. « Ouf! Entre Eddie et moi, il se passe beaucoup de choses: Je suis l'aidante naturelle de son fils, sa confidante et un peu une sorte de grande soeur de coeur pour lui. Il est le petit frère que j'adore taquiné... et a qui je fais toute sortes de coups pour lui remettre les siens... mais JAMAIS, oh grand JAMAIS, il ne s'est passé autre chose que ça. » tu continues de sourire et ajoute : « Je les adore lui et Lissandro. Ils me font du bien. Mes filles étant grandes, j'avais l'impression de ne plus servir à rien... et quand ils sont arrivés dans ma vie, j'ai eu l'impression de revivre.»