Aujourd’hui je dois prendre ma garde de 24h autant le dire c’est compliqué, j’ai peu dormi et ça devient chiant les voisins qui font des siennes pour tout et rien, jouer les flics avec eux ce n’est pas mon taf. Je suis Pompier moi pas flic bordel…

Enfin bref, je m’arrête devant la caserne avec la moto, je posais mon casque avant de saluer les collègues non loin qui me faisaient des bonjour de la main. Je souris et pris mon sac dans le coffre, aller c’est partie pour 24h…

« -Salut les gars. »

Lançais-je en souriant aux autres, avant de filer aux vestiaires pour me changer et comme souvent faire des miennes… et donc faire tout tomber au passage en arrivant. Bon en même temps qu’elle idée de mettre le distributeur à snacking en plein devant les vestiaires… c’était pas sa place…

« -Putain… mais qu’est-ce qu’il se passe encore ? »

Il me restait juste trois livraisons de fleurs à faire quand ma patronne m'a demandé de passer à la caserne des pompiers pour retirer le bouquet de la semaine dernière et de déposer la composition que j'avais fait ce matin de bonne heure.

C'est ainsi que je me suis retrouvé dans le hall d'accueil si on peut appeler ça comme ça avant de filer dans le vestiaire pour déposer ma composition comme m'a demandé le capitaine. Alors que je pose celle ci au centre de la pièce sur une petite table, je sursaute en attendant un bruit assez important juste dans mon dos avant de me retourner en m'écriant.

- Promis, j'ai rien fait, Monsieur !

Ma dernière relation en date ne m'a pas laissé que des bons souvenirs et j'ai tendance à sursauter quand un homme parle ou crie comme si j'avais peur de me faire frapper ou que mon ex m'avait retrouvé.

Moi allongé dans le bordel devant tout le monde avec mes collègues, qui ont passé la tête avant de me demander si ça allait, n’osant pas rire devant moi sinon ça va barder. L’un deux fila quand même voir le chef de la caserne pour l’informer du bordel… et une petite voix toute mignonne cria que ce n’était pas sa faute.

Je me relevais doucement en mode bon ça va, mais mon égo venait d’en prendre un coup… je soupira de nouveau avant de dire :

« -hum… pardon. Oui je sais… ça doit être encore le monsieur de l’entretien… »

Je me retiens dire un gros mot, mais soit… d’ailleurs qu’est-ce que faisait la jeune femme ici ?

« -Euh sinon vous faites quoi ici ? je veux dire en général ceux ne faisant pas partie de la caserne ne doivent pas venir ici… »

Je ne disais pas cela méchamment bien au contraire…