La journée avait commencé pour être parfaite. Elle avait prévu une randonnée avec sa compagne. Elle devait faire d’une pierre deux coups, faire une activité en amoureuse et en même temps, préparer une activité pour son travail. Elles s’étaient bien préparées, avaient chargé leur sac à dos avec le nécessaire. Le trajet avec bien commencé entre des rires et des baisers. Elles repéraient à deux les éléments nécessaires. Et puis soudainement tout avait tourné au drame. Il avait suffi d’un SMS d’une collègue pour que la compagne de Lilianne fasse une crise de jalousie de tous les diables. Le pire, c’est que le SMS était totalement innocent, il disait simplement “Tout se passe bien ? J’espère qu’il n’y aura pas de souci pour samedi”. Samedi, étant la date de ladite activité. Et pourtant, sa femme s’était mise en tête qu’elle allait voir une autre personne. C’était stupide. Juste parce qu’elle avait répondu “Tout est OK, ce sera parfait, ne t’inquiète pas”. Un message tout aussi innocent. Cela n’avait pas plus qu’elle s’arrête pour répondre. Lily avait bien tenté de lui faire comprendre que ce n’était qu’un message de travail, qu’elle était obligée de répondre. En effet, elle n’était pas en congé, mais payée pour son balisage. Mais c’était inutile, elle ne voulait rien entendre. La rousse avait fini par abandonner, lui disant qu’elle devait lui lâcher les baskets. Elle s’était même mise à courir, parce qu’elle savait que sa femme ne le ferait pas. Et c’est là que les choses ont mal fini. Elle a fini par déraper, et tombé dans en contrebas, d’une grosse côte.

Ce fut à l’hôpital qu’elle reprit conscience, elle avait un gros trou après un effet de vertige et une importante douleur à la cheville. Elle vit sa compagne à ses côtés, elle s’attendait à ce que celle-ci montre des signes d’inquiétude. Mais au lieu de ça, elle s’emporta parce qu’elle avait encore reçu des messages et des appels. Les appareils de mesure se mirent à biper, Lili fut prise d’une violente nausée et d’une douleur au niveau des côtes. En voulant porter sa main sur la pointe de douleur, elle constata qu’elle portait un plâtre. Des infirmières arrivèrent en courant, en entendant, la dispute, l’une d’elles fit sortir l’autre compagne. L’autre s’inquiéta de son état. Ce fut à ce moment que Lilianne s’inquiéta de son état. Le résultat tomba rapidement : fracture de l’humérus, entorse de la cheville, une branche lui était rentrée dans le ventre, rien de grave n’avait été touché, mais il avait fallu suturer et une commotion cérébrale. Elle était bonne pour quelques jours d’observation et un soin régulier par la suite. Elle devait se reposer beaucoup et éviter les émotions fortes, de bouger et toute stimulation. Rien qu’aux explications, elle se sentait déjà bien fatiguée. Dans un sursaut, elle demanda si son travail était prévenu. Et si quelqu’un d’autre l’avait été. Il n’y avait pas eu d’appel et la jeune femme avec elle, ne semblait pas en avoir passé. Elle demanda qu’on appelle son travail, donnant de mémoire le numéro et faire appeler son amie Cléo, elle n’avait pas envie d’être seule, elle a confirmé qu’on pouvait lui confier les détails médicaux. Lorsque l’infirmière s’absenta, elle ferma les yeux et commença à sombrer.

AVENGEDINCHAINS

Lilianne se réveilla en entendant prononcer son surnom. Elle reconnait immédiatement la voix avant d’ouvrir les yeux. Elle ouvre doucement les yeux, comme pour s’assurer qu’il ne ferait pas trop clair. Elle entend la voix inquiète de son amie. Elle veut tendre une main pour la rassurer, pas de chance, c’est la mauvaise, elle grimace.

- Je ne me souviens pas de tout. J’étais en randonnée de travail avec ma compagne. Elle a encore piqué une crise de jalousie stupide. Juste parce qu’une collègue m’envoyait un message pour savoir si tout se passait bien et tout serait prêt pour samedi. On s’est disputée et je suis partie en courant. Le terrain n’était pas facile. Je me souviens de la douleur à la cheville avant de tomber et puis plus rien. Jusqu’à mon réveil. Je crois que c’est elle qui m’a trouvée. Mais je n’ai pas pu lui demander, elle s’est excitée parce que mon téléphone à sonner. Et comme mon écran s’est cassé dans la chute, elle n’a pas su voir. Les infirmières lui ont dit de partir, avec menace d’appeler la sécurité. Je sais que j’ai une entorse à la cheville, fracture de l’humérus, point de suture et commotion cérébrale. Je vais être sous surveillance un moment.

Elle prit un air contrit, rien de bien catastrophique, même si certains détails sont plus graves que d’autres. Mais le pire pour la rousse, c’était de se retrouver dépendante des autres. Son amie devrait s’en douter. Elle était tout de même contente d’avoir Cléo avec elle.

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