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Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis

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Ella Davis

Ella Davis


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MessageSujet: Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis EmptyVen 8 Mar - 22:50

Tu me plait, mais j'suis une plaie ft @Diggy Torres

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Un autre jour au poste de Chicago. Ici, tout déboule. Il n'y a aucun temps mort. Y'a toujours quelque chose qui se passe. Si c'est pas des invasions de domiciles, ce sont des kidnapping ou des règlements de comptes au beau milieu de la journée. C'était très différent de mon boulot en banlieue ou tout le monde sait que le voleur du coin, C'est le fils de madame unetel qui vit sur la troisième avenue et qu'il fait ça pour mettre en rogne son père. J'avais tellement fait le tour de tout ça que maintenant que je suis ici, je suis comblée. En plus, j'ai réussi à me lier d'amitié avec pratiquement tous mes collègues, chose qui n'était pas du tout le cas en banlieue. En fait, j'étais plus du genre à me faire des ennemies, ne voulant pas respecter forcément la hiérarchie et étant la soeur de l'autre et bien, je me faisais rarement des potes.

Je barre les portes de ma voiture à distance. J'entends le klaxon et je me retourne pour voir les lumières clignoté. Pas question de me faire voler ce petit bijou. Je marche alors d'un pas décidé lorsque soudainement, je le vois. Lui. De dos. Je me mordille la lèvre inférieur et met un peu d'ordre dans ma tenue en tirant sur le bas de ma jupe. Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille et je lui tape sur l'épaule « Salut Torrès!» dis-je d'une voix qui se veut tout à fait amicale. Il se retourne et un grand sourire se dessine sur mes lèvres. Si j'avais à craquer pour un mec, ce serait celui-là, je l'avoue. Oh, sa soeur avait bien tenté de nous organisé un rendez-vous, voulant le casé suite à son divorce, mais ... il ne c'était jamais présenter. Sans doute était-je trop intense pour lui! Hier, je m'étais enfin décidée à l'inviter à aller prendre un verre et il avait bêtement accepté, mais une fois de plus...il ne c'était présenter. J'aurais pu être complètement insultée, au lieu de ça...je prenais un malin plaisir à toujours retourner le voir. Il me plait, je n'y peut rien. Tant que je n'aurai pas l'occasion d'avoir ce que je veux, je n'arrêterais pas. C'est ma nature.«Alors...tu n'as pas oublié quelques chose hier soir?» dis-je en faisant mine d'attendre qu'il prenne la parole. « J'étais pas assez jolie pour que tu te pointes à notre rendez-vous?» dis-je sur un ton sérieux, le sourire aux lèvres. Après tout, peut-être que je n'étais tout simplement pas son genre!

Je souris de toutes mes dents. Ce serait bien la première fois que je ne plaisais pas à un homme. J'avais l'habitude de savoir les charmé. Oh, bien sûr, je ne restais jamais bien longtemps dans une relation, c'était toujours trop pour moi, mais... il était tellement craquant, je pourrais faire une exception pour lui... et pour ne pas décevoir mon amie Marti! Je commence à marcher et j'ouvre la porte du poste. « Après vous, Lieutenant Torrès!» dis-je en lui faisant signe de passer.

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Diggy Torres

Diggy Torres


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MessageSujet: Re: Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis EmptySam 9 Mar - 22:29



≈ ≈ ≈
Tu me plaies, mais je suis une plaie!
★ feat    @Ella Davis  

Tu adores ton job. Vraiment. Avec ses inconvénients et ses avantages. Surtout ses avantages. Mais faut le dire, les appelles à dis-huit heure sachant que tu venais de rentrer dans ta voiture pour retrouver tes enfants ... non très peu pour toi. C'était pas prévu. Le programme de la soirée s'annonçait plutôt bien. Récupérer tes garçons, leurs préparer un bon diner, les coucher, attendre la nounou et aller boire un verre l'air de rien avec une collègue. Bon ce n'était pas n'importe qui. Enfin si. Enfin non. Ella Davis. Cette petit blonde au fort tempérament. Elle n'avait pas sa langue dans sa poche, surtout quand c'est toi qui l'ouvrait. Mais faut dire, elle était sacrément intelligente. Peut être bien la femme la plus intelligente que tu as rencontré. Tu avais eu l'occasion de travailler plusieurs fois avec elle, et tu avais toujours été super satisfait de son travail. Un professionnalisme incroyable. Et pourtant votre relation n'était pas spécialement partis du bon pied. Ta soeur t'avais arrangé un rendez-vous et il se trouve que c'était avec Ella. Evidement tu ne t'étais pas pointé. Trop tôt pour toi pour te remettre en scelle. Aujourd'hui encore, presque cinq ans plus tard, c'est toujours trop tôt.

Bref, à la place de se verre entre collègue, tu avais eu un tuyaux de l'un de tes indics. Et c'était partis pour une nuit de surveillance. Pas terrible la soirée. Tu étais rentré chez toi vers 3h du matin totalement crevé. Cette surveillance n'avait même aboutis à rien, mais ça faisait partis du métier. Peut être que la prochaine fois, ça donnera quelque chose. Enfin c'est ce que tu t'étais en glissant silencieusement dans ton lit la veille. Ce matin, avec tes trois heures de sommeil, tu maudissait cette affaire. Après un café noir, les enfants déposé à l'école, tu te garas devant le commissariat, cherchant encore à te réveiller. Mais malgré ton manque de sommeil, tu reconnus cette voix et souris déjà avant de te retourner. « Madame Davis! » dis-tu d'un ton un peu formel mais avec un sourire purement amical. Elle était plus petite que toi. Cela t'étonnait toujours d'une certaine manière parce que son charisme égalait vraiment tout le reste. Ses cheveux blond, son sourire ... elle était le genre de femme qu'on ne pouvait que voir, et pas dans un mauvais sens, qu'importe ce que pourrait être ce mauvais sens. « Hier soir ? » Tu regardas ta collègue d'un air un peu perdu avant de comprendre grâce à ses mots : rendez-vous. « Oh putain merde ! » Inconfortable, tu te grattas la tête avant de passer ta main sur ton visage. « J'ai bossé tard sur une affaire et ... j'ai oublié ! » C'était pas totalement un mensonge. Mais c'était pas totalement la vérité. Oui on t'avait envoyé un tuyaux qui t'avais fait bossé tard. Mais lorsque tu as raccroché, ta première pensée avait été pour Ella. Et puis tu t'étais dis que c'était mieux comme ça. Tu l'aimais bien, même si selon toi, la n'était pas la question. C'était une chose de bossait ensemble, c'était une chose de boire un café au commissariat ou de s'arrêter dans un café pendant une affaire. C'était même tout a fait normal d'aller boire un verre avec tous les collègues d'une même affaire après qu'elle soit bouclé. Par contre, aller boire un verre que toi et Ella ? C'était trop pour toi. Tu sais pas pourquoi tu avais dis oui. L'effet de surprise ?! Ou peut être que tu en avais simplement envie. Dans tous les cas tu t'étais dégonflé, prenant cette histoire de surveillance comme excuse. Par contre, tu avais vraiment pas fait exprès d'oublier de prévenir Miss Davis. « Je suis sincèrement désolé ... et si je te payais un café pour me faire pardonner ? » Tout en parlant sur le parking, vous vous dirigez vers l'entrée du commissariat. Cela te fit rire quand elle ouvrit la porte et tu jouas le jeu. Après tout, on était bien en 2024 ! « Mais quel galanterie madame Davis ! » Une fois la porte passé, tu attendis quand même qu'elle vienne se mettre à ta hauteur pour que vous puisez avancer ensemble. Vous passiez ensemble les contrôles de sécurité. Présenté vos badges en disant bonjour à l'équipe de sécurité d'aujourd'hui. « N'empêche Miss Davis, j'espère que tu m'as pas trop attendu hier ? » La première fois, le lapin ne t'avais pas gênait. Après tout, tu ne la connaissais pas vraiment. Mais aujourd'hui, cela te faisait un peu plus chier. Tu l'aimais bien quand même. Peut être pas simplement pour la profiler qu'elle était.

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MessageSujet: Re: Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis EmptySam 16 Mar - 18:51

Tu me plait, mais j'suis une plaie ft  @Diggy Torres  

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

Je le regarde de mes grands yeux de cocker habituels. A-t-il vraiment oublié ou ce n'est qu'une ruse pour éviter d'avoir à se farcir un autre rencard avec moi? Quoi qu'il en soit, je plisse le nez lorsqu'il m'appelle Madame Davis. Je n'en avais pas l'habitude, et pourtant! Le monde de la police fait en sorte que nous devions vouvoyez nos supérieurs et... il était mon supérieur presque immédiat, mais j'avais cette tendance à n'en faire qu'à ma tête : Je ne vouvoyais que rarement mes supérieures. En fait, la seule était Alexandra. Cette femme avait ce je ne sais quoi qui me donnait envie de plier face à n'importe quelle règle obligatoire. Je n'avais toujours pas illucidé ce mystère, mais ça viendrait. Quoi qu'il en soit, je plonge mon regard dans ses grands yeux noirs, profond. « Oui, oui. Hier soir. Souffrez-vous d'amnésie, Lieutenant Torrès?» dis-je sur un ton qui se veut tout à fait désengager, mais toujours aussi sympathique. J'avoue que j'avais un petit pincement au coeur, sans doute la première fois de ma vie. Je n'aimais pas les attaches et j'adorais le défi. Cependant, le lieutenant Torrès était tout sauf le genre de mec avec qui tu ne veux passer que la nuit. Non. C'est le bon père de famille, gentil et doux comme un agneau. Je n'avais pas envie de mon habituelle dérapage. « En plus de l'amnésie, vous êtes vulgaire! Bon dieu! C'est une chance finalement, c'est oubli» dis-je en faisant des guillements avec mes doigts. Je ne pu m'empêcher de rire. Il était là a se confondre en excuse et j'avoue que je trouvais ça plutôt charmant. Je lève mon index en sa direction et fait mine de le toiser du regard, cherchant une quelconque trace de mensonge. Apres tout, j'étais quand même une spécialiste du comportement humain, bon ou mauvais. Il était rare que je me trompe sur le cas d'une personne. Je voyais bien son intérêt... mais également son malaise. Sans doute était-ce par rapport à la hiérarchie. Peut-être aussi dû à mon amitié avec sa soeur. Qu'importe. Tout n'étais pas perdu, et je dois avouer que ça me plaisait bien de le voir. Il me proposa de me payer un café pour se faire pardonner et j'avoue que j'eue un petit rire en soulevant ma tasse réutilisable devant ses yeux « Râté! Jamais sans mon thermos !» dis-je en riant un bon coup. C'était connu: On me trouvait toujours avec mon café à mon bureau, qu'importe l'heure. Particulièrement lorsqu'on était sur des enquêtes lourdes et dieu seul sait que dernièrement, ce n'était pas ça qui manquait sur le coin de mon bureau! Lorsque j'ouvre la porte, Diggy ne se fait pas prier pour passer devant moi et de me charier. Je souris doucement. Il a décidément tout pour plaire! « C'est avec grand plaisir, gent demoiseau!» dis-je toujours avec le sourire et en le rattrapant. Il est beaucoup plus grand que moi alors le temps qu'il fasse cinq pas, j'en fait huit. Nous arrivons tous les deux au contrôle et on sort le même tralala qu'à l'habitude. C'est alors qu'il te demande si tu l'as attendu longtemps. Je fais mine de réfléchir et hausse les épaules « Tu sais, quand on est une femme, dans un bar, on attend rarement longtemps!» et voilà, j'avais fait la réponse sur la défensive. Oh pas sur le ton, non. Là j'avais mis toute mon intonation candide, mais c'était plus fort que moi. J'avais été déçue. Après quatre-cinq minutes d'attente, j'avais finalement quitté, comprenant que mon beau lieutenant ne viendrait pas me rejoindre. En même temps, il n'avait pas l'air non plus d'être si partant que ça. Peut-être n'était-ce pas une si mauvaise idée qu'il ne soit pas arrivé? Quoi qu'il en soit, l'équipe a l'entrée nous ouvrirent la porte et je me mordille la lèvre inférieure « Bon... et bien, bonne journée, beau brun!» je lui fis un petit clin d'oeil et je m'approche de son oreille, comme pour lui dire un secret: « Mais... je retiens le tout. J'vais pas te le rentrer dans la gorge, j'comprends que t'es pas là, rencontrer, je veux dire. Tu me plais sincèrement, Torrès. Mais... je vais pas courir indéfiniment. La balle est dans ton camp, maintenant. » puis, je me retourne et lui fit un petit signe de main. Évidemment, j'entends le blabla des corridors. Pas la première fois. Certaines filles n'aimaient pas mon attitude, à quoi bon m'en faire. C'était ca, l'effet Ella. Et puis... j'pouvais les comprendre, Diggy était tellement ouah! Je leur en voudrais aussi si elles avaient oser avoir autant de proximité avec lui!

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MessageSujet: Re: Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis EmptyMar 2 Avr - 11:00



≈ ≈ ≈
Tu me plaies, mais je suis une plaie!
★ feat    @Ella Davis  

Il fallait l'avouer, maintenant que tu étais face à Ella, tu regrettais quand même un peu de ne pas l'avoir eu au moins hier au téléphone. Et si tu étais encore plus honnête, tu dirais que tu aurais voulu avoir tenté au moins ce rendez-vous galant la veille. Mais c'était encore au dessus de toi. Une étape que tu n'étais pas encore prêt à franchir. Alors que bon cela faisait un moment que tu n'avais eu personne. Depuis ta femme en fait. Pas de rendez-vous ou autre. Et tous les rendez-vous arrangé de ta soeur, tu ne t'étais pas pointé. Quel gentleman. Mais tu n'étais pas prêt. Et tu ne savais pas comment le dire. Tu ne savais même pas comment l'avouer. En même temps tu savais qu'il était temps. Tu avais le droit de refaire ta vie. Mais toi, en tant qu'homme tu n'étais pas prêt. Alors que pour un café, un café tu t'en sentais capable. Manque de pot, elle avait son thermos. Tu ne peux cacher ta déception dans tes yeux que par un sourire de façade. « Ah oui évidement ! » Cela t'avais échappé pour le coup. Tout le monde savait bien qu'elle avait toujours son café ... c'est juste sur le moment tu avais oublié. Ou tu avais simplement espéré qu'elle dise simplement oui.

Tu passas néanmoins la porte de votre lieu de travail avec un sourire étincelant. La taquinerie tu adorais. Encore plus quand c'était avec Ella. Votre complicité te faisait toujours sourire. Et c'est pour cela que tu aimais particulièrement bosser avec elle, en plus du fait que selon toi, c'était la meilleure dans son domaine. Mais encore une fois, ton sourire partit plutôt vite. Le temps de quelque seconde avant que tu n'affiches un visage neutre, puis un petit peu gêné. « Oui je comprend ... surtout une femme comme toi ... » Et lorsque tu dis cela, tu ne t'empêchas pas de regarder cette femme de haut en bas. Elle avait tout pour plaire après tout. C'est normal qu'elle ne passe pas une soirée seule. Enfin c'est ce que tu essayais de te dire. Dans le fond tu aurais adoré entendre qu'elle avait finalement attendu un peu avant de quitter le bar seule dans l'espoir que tu arrives quand même à la dernière minute. Mais tu ne pouvais pas lui en vouloir, c'était toi qui était pas venu au rendez-vous. « J'espère que ... que tu as passé une bonne soirée quand même. » Tu parles sans réel émotion. Tu joues les gentleman alors que dans le fond tu as envie de te frapper pour toutes les erreurs que tu peux commettre. Mais le passé est le passé. Tu ne peux retourner en arrière. Tu ne peux que vivre avec.

Maintenant que vous êtes à l'intérieur, tu comptais lui proposer de déjeuner ensemble à midi au moins mais elle ne t'en laissa pas le temps. Elle te souhaita une bonne journée avant de venir chuchoter à ton oreille des mots qui te volèrent un frisson, avant de se retirer et de te faire juste un petit signe de la main. Et toi tu restas planter là, méditant sur ce que la jolie blonde venait de te dire. Tu repris connaissance de ton environnement quelque seconde après le départ de la blonde et tu fis comme elle, tu partis sur ton bureau. Il te fallu attendre une heure, une heure pour que analyse tout ce qu'Ella t'avait dit. Puis te leva d'un bond et te dirigeais vers son bureau à elle. Le truc au poste de police, c'est que c'était pour la plupart des gens, des bureaux ouvert, comme un espace de co-working. Tu allais donc jusqu'à son étage et puis tu trouvas facilement ton bureau. « Davis ? Vous pouvez venir un instant s'il vous plait, j'ai besoin de vous sur une affaire ! » Les têtes tournèrent vers toi et certain te saluèrent. Tu croisas pas le regard de ta soeur et tant mieux en soit. Tu finis signes à Ella de te suivre et tu la fis rentrer dans une salle d'interrogatoire. Ce qui s'apprêtait à suivre n'était pas une histoire professionnel. « Ecoute Ella ... » C'était un bon début, tu n'avais pas encore perdu tous tes moyens. « Je sais pas faire ça. Non en fait je sais plus faire ça. Les rendez-vous et tout ça ... je ... J'ai été marié pendant longtemps ! J'aurais jamais cru devoir repasser par cette phrase de célibat ... Je ... » Je sais pas comment m'y prendre et j'ai l'impression de pas être prêt. Mais en même temps tu me plais Ella mais je sais pas. Je suis pas prêt. Mais j'ai pas envie que quoiqu'il se passe entre nous prenne fin. J'ai pas envie que tu perds ce truc dans tes yeux quand tu me regardes. J'ai pas envie qu'on redevienne de simple collègue. Mais en même temps, je meurs de trouille à l'idée de paraitre con parce que je sais pas m'y prendre. Mais évidement tout ça tu ne le dis pas. Tu te contentas de souffler un bon coup et de frotter tes yeux avec les trois premiers doigts d'une seule main. « Tu as dis que la balle était dans mon camp...mais j'ai besoin de temps Ella » Enfin tu osas croiser le regard de la jolie blonde.

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MessageSujet: Re: Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis Tu me plaies, mais je suis une plaie! - Diggy Torres & Ella Davis EmptyMer 10 Avr - 1:53

Tu me plait, mais j'suis une plaie ft  @Diggy Torres  

I’m not doing this because I want to beat someone, because I hate someone, or because I want to blame someone. I do what I do because it’s right! And above all, it’s kind! It’s just that… Just kind.

J'avais beau faire tout mon possible pour attirer son attention, clairement ça ne fonctionnait pas. Devrais-je essayer d'y aller avec la méthode « Je m'en foutisme». C'était pas moi. Quand j'avais un objectif, je fasiais tout pour l'atteindre, hommes ou tout autre domaines connexes! Évidemment, Diggy me résistait, même si je semblais percevoir une certaine forme de déception lorsque je lui ai avouer ne pas avoir passé ma soirée seule, piètre mensonge! Après tout, j'avais envie de voir quelle serait sa réaction et BINGO! Ce fut bien celle que je pensais: Je lui plaisais malgré tout. J'aurais mis ma main au feu du contraire. Il te demanda de se reprendre avec un café et j'avais déjà mon arme de prédilection, ce goutteux nectar dans mon thermos. Voulant rattraper les choses, je souris et reprends la parole doucement : « Mais si tu veux, on peut se rejoindre pour le prochain. Généralement, en une heure, j'ai fini tout ça!» j'ajoute, sur le ton de la rigolade, une fois de plus « Après les gens se demande comment j'fais pour avoir toute cette énergie... tu comprends, j'suis fait à 90% de café!»

Diggy embarque dans ma folie et c'est particulièrement ce que j'apprécie. Il faut dire qu'il était rare que j'avais développer cette complicité avec un haut gradé. Bien au contraire. J'étais plutôt du genre a me faire mettre de côté dû à mes conneries, ma fougue et mon manque de professionnalisme, selon mes anciens collègues. J'avais appris rapidement à déconner, avec le boulot qu'on fait, pas le choix sinon on meurt un peu plus à tous les jours et ça, contrairement ;a bien d'autres, je l'avais compris. J'entends à demi ces mots. Comme frappé en plein visage. Une femme comme toi? Je fronce les sourcils. « Qu'est-ce que tu insinue, une femme comme moi?» Franchement, je ne m'attendais pas à ce que ce soit négatif venant de lui. De toute manière, ma réputation était sans doute faite auprès des hommes du poste, tout comme elle l'était auprès des femmes. Tu souris en le voyant prendre un ton neutre. « Oui, j'ai passé une excellente soirée avec mon chat... et mon pled!» Je ne peux m'empêcher de rigoler un bon coup. Non mais hein! Je lui fais un clin d'oeil. J'avais beau avoir une réputation de femme dite facile, la vérité n'est pas aussi jolie! J'aime les hommes, c'est vrai, mais je me garde tout de même une petite gêne... surtout que Diggy me plait réellement et je n'avais pas envie de passer à côté de quelque chose qui, à mes yeux, pourraient durer plus de quelques mois, contrairement à mon habitude.

Je le laisse pour compte, m'en allant plutot vers mon bureau. Je ne peux m'empêcher de sourire, l'imaginant planter au milieu de tous, niais. Après tout, c'est sans doute ce que moi aussi, j'avais l'air hier parmi les clients du bar. Je travaille pendant un bon moment, afférer à mes tâches, je ne remarque pas tout de suite que tous les yeux sont tournés vers moi. Jusqu'à ce que j'entende sa voix. Sa belle voix. Sa voix chaude qui nomme mon nom. Un frisson me parcours l'échine. Je me mordille la lèvre inférieur, déposant mes lunettes sur mon clavier, je me lève, prenant tout mon temps. Ouuuuh, allais-je être punie pour la séance de ce matin? J'aimerais bien! Mais... tout le monde sait qu'il n'oserait jamais. D'une petite voix effacer, je fais mine de répondre comme je répondrais à tout autre lieutenant : « Oui, bien sûr Lieutenant Torrès!» je clopine derrière lui pour me retrouver dans la salle d'interro. Il commence en me demandant de l'écouter, je souris, doucement. « J'écoute!» dis-je d'une voix posée. Ce qui suit fracasse mon attitude habituellement nonchallante. J'écoute attentivement jusqu'à la fin, détournant le regard un peu. Il me fuit et si habituellement, j'aurais sans doute challenger, je ne savais pas trop comment faire pour ne pas le faire fuir d'avantage. J'essaie de rassembler tout le calme dont je fais preuve habituellement et pose ma main sur son avant-bras. « Ça demande beaucoup de courage de me dire tout ça.. tu sais, si l'intérêt n'est pas réciproque, je comprendrais.» dis-je en me mordant la lèvre inférieur et en inspirant doucement. j'ajoute : « Je souhaite quand même que tu ne manques pas le train, que ce soit avec moi ou une autre. Tu es vraiment un homme merveilleux. J'envie celle qui réussira à t'avoir.» Je souris un peu malgré moi. Je pensais chacun des mots prononcer. Il me plaisait, mais je savais pertinemment qu'on ne peut forcer à avoir de l'intérêt pour soi. Au moins, il ne fermait pas la porte définitivement. C'était déjà encourageant.

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