Nouveaux collègues & transfert de patients.

 @Raffaele Castellano  

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On t'avait parler du nouveau pédiatre qui venait de débarquer en ville. T'avais préféré te faire ta propre idée. De toute manière, il n'y a pas un endroit plus potineurs qu'un hôpital. Après tout, tout le monde sait que les femmes adorent raconter n'importe quoi à qui veut l'entendre. C'est pourquoi tu avais toujours eu cette facilité à te lier d'amitié avec les hommes. Tu détestais la compétition malsaine. Ça faisait pas parti de toi. Tu avais vu qu'à ton planning, ta secrétaire t'avais booker une rencontre avec ce dit nouveau collègue. Tu passe la porte de ton bureau et tu regardes tes courriels rapidement, les faisant défiler à toutes vitesses sur ton portable. Tu arrives devant le bureau de ton nouveau collègue et tu toque. La porte était ouverte, signe que celui-ci devait t'attendre. Tu passe la tête dans la porte et tu le vois devant son écran, sans doute en train de prendre connaissance des nouveaux patients. Tu souris de toutes tes dents lorsque tu le vois relever la tête. « Bonjour! Nous n'avions pas encore eu l'occasion de se croiser ici!» dis-tu d'une voix fort amicale. Tu adorais les nouveaux. Ils étaient toujours pleins de ressources. Pleins de vie et surtout, pas pourri par le reste de l'équipe qui ne passait son temps qu'à dire tout ce qui ne fonctionnait pas ici plutôt que de se concentrer sur ce qui fonctionnait. « Je suis Clarence. L'autre pédiatre de l'étage. En fait, celle qui te donnera du fil à retordre avec tout un caseload» tu te mets à rire, nerveusement. Tu attendais toujours à l'entré, téléphone en main. Tu entends un petit bip et tu ne peux t'empêcher de baisser les yeux sur l'écran, tu es toujours disponible en cas de besoin pour Lissandro ou encore pour tes filles... bien qu'elles soient presque adultes maintenant. tu remarque alors que c'est l'école du petit. Rien de grave, seulement un rappel pour une activité quelconque. Il devait sans doute t'en avoir parler. Tu te reconcentre alors sur le nouvel arrivant.

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Nouveaux collègues & transfert de patients.

 @Raffaele Castellano  

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Concentré sur mon ordinateur, je n'avais même pas entendu frapper à la porte mais quand une personne prend la parole, je sursaute brusquement avant de retrouver le sourire en posant mon regard sur cette fameuse personne.

- Bonjour, enchanté Clarence !

Je me lève de ma chaise de bureau avant de m'approcher de cette dernière afin de lui tendre la main afin de faire connaissance, comme tout être humain ferait au final.

- Je suis Raffaele mais mes amis m'appellent Raf !

Je recule ensuite pour la laisser entrer dans le bureau avant de refermer la porte derrière elle, surement pour ne pas être déranger par d'autres collègues ou patients et encore plus pour ne pas que notre conversation puisse être entendu par n'importe qui même si au final, je n'ai rien à cacher.

- Installes toi, je t'en prie ! ça ne te dérange pas que je te tutoie au moins ?

Je me réinstalle derrière mon bureau tout en fermant mon ordinateur, toute mon attention étant désormais posé sur ma collègue.

- Tu travailles ici depuis longtemps ? Si oui, comment sont nos collègues ici ? Plutôt pipelette ou dragueuses ? Pas que je n'aime pas les courbes féminines mais je ne suis pas du tout ici pour trouver quelqu'un...

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Nouveaux collègues & transfert de patients.

 @Raffaele Castellano  

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« Moi de même!» lui dis-tu en souriant de toutes tes dents. Tu aimais bien l'attitude positive du nouveau venu. Il semblait être vraiment au bon endroit! Tu avais partager l'étage avec plusieurs médecin et franchement, aucun n'avait eu cette attitude jusqu'à présent. Oh, bien sûr, tu en avais vu qui aurait voulu te montrer comment faire ton boulot... ou encore que tu fasses le boulot à leur place, mais tu avais l'impression que ce ne serait pas le cas avec celui-ci. Il se lève de son bureau et te tend la main. C'est déjà plus que tout ceux que tu avais rencontrer jusqu'à présent qui avait été imbu d'eux-même. Tu souris et tends également la main à ton tour. « Oh, et bien... j'espère que nous pourrons le devenir, éventuellement!»

Il referme la porte derrière toi et demande à ce que tu prennes place à la chaise installé généralement pour les patients, devant lui. Tu prends place et dépose ton café sur le coin de son bureau, souriant. Lorsqu'il te demande si le tutoiment te dérangeais, tu ne peux t'empêcher de rigoler. « Oh... généralement, les enfants m'appelle Madame Clarence» tu fais mine de réfléchir puis ajoute : « Mais... comme t'es pas un enfant, ça me fera plaisir qu'on se tutoies!» tu fais mine de réfléchir, toujours souriant... mais surtout moqueuse : « Ça m'évitera quelques cheveux blancs, si tu évites le vous! Après tout, je n'ai pas la soixantaine quand même!» et tu te met à rire de bon coeur. Non, pas la soixantaine... mais la quarantaine arrivait et ça commençait à t'angoisser. T'avais peur de franchir ce cap. Tu savais très bien qu'il n'y avait plus de retour arrière depuis longtemps, mais là, tout devenait si réelle depuis ton dernier anniversaire. Ton collègue te sors de tes pensées divagantes à propos de ton âge en te posant un tas de questions sur les collègues d'ici. Tu lèves les mains en rigolant. «Oh, tu n'y vas pas de mains mortes pour les questions, toi dis donc!» puis tu fais mine de réfléchir et réponds selon ce que tu en savais. « Oh et bien... tu sais, je viens d'ici. J'y ai vécue toute ma vie. Les collègues sont généralement des gens que je connais depuis des dizaine d'années. Récemment, on a eu beaucoup de nouveaux arrivants. Que ce soit d'outre-mer ou même de récents diplômés. J'te dirais que l'ambiance est plutôt bonne en moyenne.» tu ris un bon coup lorsqu'il te parle des gens qui peuvent dragués et qu'il n'est pas à la recherches de ce genre de relations. « Bonne chance alors! Certaines sont très insistante lorsqu'elle trouve quelqu'un de leur genre. Faudra être bien clair. D'autres sont plus du genre à vouloir casé les autres. Dernièrement, elles sont sur mon cas: J'suis séparée de mon ex-mari depuis 2020 et... j'te laisse pas savoir le nombre de dates foireuses qu'elles m'ont organisées.» Tu rigoles un bon coup. T'avais aucune idée pourquoi tu étais à l'aise comme ça avec lui, mais c'était bon de discuter avec quelqu'un qui ne cherchait pas constamment à te caser! «Tu devrais avoir encore quelques semaines de répits... mais fais attention à qui tu fais confiance. Certaines sont de sales vipères.» Oh ! Ça oui! T'avais pas encore digérée cette collègue qui avait causer la fin de ton mariage. t'en reviendrais probablement jamais. Heureusement, elle c'était fait mettre a la porte suite à de nombreuses absences.

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