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Vent du Sud —(pu. Victoria)

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AuteurMessage
Terry Gulliver

Terry Gulliver


A Chicago depuis : 04/03/2024
À écrit : 12
Date de naissance : : 30/07/1991
Age : : 32
Lion
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MessageSujet: Vent du Sud —(pu. Victoria) Vent du Sud —(pu. Victoria) EmptySam 9 Mar - 3:32

Les bureaux de la brigade des mineurs étaient rarement calme. Ils ne l’étaient pas ce soir -là, du coin de l’œil, Terry Gulliver pouvait voir certains de ses collègues s’agiter. La nuit allait bientôt s’installer pour de bon sur la ville et elle apporterai avec elle un calme un peu angoissant pour ceux qui seraient d’astreinte. Elle avait tenu le poste deux nuits auparavant et malgré les années et l’expérience , elle ne se faisait toujours pas au stress de l’attente. Certaines nuits , naturellement, il ne se passait rien mais elle les trouvait encore plus angoissantes, parce que plus longues.

Concentrée sur son écran d’ordinateur, elle passait en revue quelques informations tenant à son enquête en cours. Terry avait la mauvaise habitude de rester trop longtemps au bureau, elle n’en sortait que bien après les horaires qui étaient inscrites sur son contrat ;elle ne parvenait pas à lâcher du lest. Certains cas étaient particulièrement prenants. Posé négligemment , en équilibre sur une pile de dossier qui ne tenait en place que par l’opération du saint esprit, son téléphone se mit à vibrer avec insistance. Quelqu’un lui envoyait des messages à répétition et elle aurait été tentée de l’ignorer si un de ses collègues ne lui avait pas jeté un regard peu amène.  Dans cet endroit qui était plein de sonnerie de téléphones, personne n’avait envie de voir troublé un des rares moments de silence. Agacée, elle avait donc saisi l’appareil pour le déverrouiller.

Delia Gulliver-Sloan avait beau être une de ses cousines les plus proches , elle était aussi une vraie plaie. ne sois pas en retard, ou tu me le paiera. c’était le contenu de son dernier message et il fallu bien trente-deux secondes et demie à la policière pour connecter ce qui lui restait de neurones fonctionnels.

«Merde, merde, merde ! » elle répéta trois fois comme si cela allait changer quelque chose à la situation. En se levant précipitamment, elle cogna son genou dans son bureau et jura une nouvelle fois alors qu’elle retirait le badge qui pendait autour de son cou pour le jeter un peu en vrac sur son bureau pendant qu’elle ramassait son manteau. Elle se penchât sur son écran de PC désormais noir pour regarder un peu l’allure qu’elle avait. La masse ondulée de ses cheveux d’un châtain foncé aux reflets roux cascadait de manière relativement ordonnée sur ses épaules et elle n’avait pas de cernes. Ce serai suffisant. Elle décrochât son arme de service pour la ranger dans son tiroir-serrure et enfila enfin le manteau.

« les enfants , il va neiger. Gulliver quitte le bureau avant 23 heures.
tu voudrai pas la fermer, Patterson ?
»

l’homme avait reniflé avec mépris mais elle savait qu’il ne le prenait pas personnellement. Sans rien ajouter, elle avait tourné les talons et s’était précipitée vers la sortie pour attraper un taxi à l’arrière duquel elle pris le temps de s’appliquer un peu de rouge à lèvres.  Pour se donner meilleure mine et sans doute aussi pour se donner bonne conscience.  Comme si elle n’avait pas oublié son rendez-vous. Le taxi filait vers South Side pendant qu’elle écrivait un message à celle qui risquait de l’attendre pour lui présenter des excuses anticipées au cas où elle n'arriverait pas à temps dans le bar qu’elle avait - en sus - elle-même choisis pour cette rencontre.

Victoria Flores était éditrice, aussi loin que la jeune policière se souvenait. Plus âgée qu’elle puisqu’elle était de la même année de Delia et qu’elles avaient étudié dans la même université au Texas avant d’être embauchées dans la même maison d’Edition. A des postes bien différents cela dit puisque sa cousine était affectée à la communication. Victoria et Terry s’étaient rencontrées au mariage de la troisième et avaient relativement accroché. Autant que cela pouvait se faire dans ce genre de circonstances, mais elles avaient échangé leur contact. « Au cas ou tu viendrai faire un saut vers Chicago » avait-elle dit à l’époque mais depuis elles n’avaient pas beaucoup échangé. Quelques banalités lors des fêtes de fin d’années.  C’était sans compter Delia et sa stupide manie de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Une semaine plus tôt l’aînée l’avait appelée pour lui dire que Victoria se « morfondait » ( Delia avait tendance a exagérer) toute seule à Chicago ou elle était basée temporairement et avait exigé que sa cousine entre en contact avec elle pour mettre fin a cette «  insupportable solitude ».

bien entendu, Terry lui avait suggéré de se mêler de ce qui la regardait mais les choses ne s’étaient pas passé de cette façon. Elle ne pouvait pas se rappeler de la dernière fois qu’elle avait réussi à obtenir gain de cause auprès de sa cousine. Les Gulliver étaient réputés pour avoir de fortes personnalités et de toute évidence Delia n’était pas une exception. Bref, aussi tôt après avoir raccroché Terry avait contacté Victoria.  Elle lui raconta qu’elle venait d’avoir la rousse au téléphone et que cette dernière lui avait dit qu’elle était en ville depuis quelques temps désormais , et lui avait proposé de se rencontrer autour d’un verre aussi tôt que possible. Elle ne se souvenait pas si c’était elle ou si c’était l’autre femme qui en avait parlé , mais Delia avait eu vent de cet accord puisqu’elle avait même décidé de jouer les alarmes.

Sortant du Taxi, elle regarda l’heure sur son téléphone. 20h18.
elle n’avait que trois minutes de retard. C’était plus que bien. Elle ne pensait pas qu’elle parviendrai aussi vite au lieu de rendez-vous. Revigorée par cet exploit, elle passa la porte du « Charlie’s » et se lança a la recherche de l’autre femme. Il lui fallut une bonne minute de plus pour la repérer -elles ne s’étaient pas vues depuis une éternité- et quand ce fut fait elle traversa la foule pour la rejoindre.

« Victoria!? Je te prie de m’excuser encore une fois. Je n’ai aucune bonne raison, je n’ai pas vu l’heure passer. Comment tu vas ?» elle offrit une étreinte un peu maladroite à la brune, pas tout a fait certaine de la marche a suivre. Qu’importe. Elle scanna du regard les lieux et repéra une table libre « Allons nous asseoir, qu’est-ce que tu boira ? » elle demanda en entraînant son aînée vers le lieu de replis qu’elle avait choisis et avec un peu d’amusement elle lui tira la chaise pour qu’elle puisse s’asseoir avant de faire de même et de retirer son manteau. Elle fit un signe au serveur pour qu’il vienne prendre leur commande et demanda qu’on lui apporte un Spritz. Elle était peut-être flic mais pour tout dire elle avait toujours eu des goût tout a fait délicats.

Terry pris un instant pour observer sa vis a vis. Elle avait l’air d’être tellement jeune. Peut-être qu’elle faisait encore moins son âge que la coréenne. Cette pensée la fit sourire un peu. « Delia semblait horrifiée a l’idée que tu sois seule , ici. Mais ça me fait plaisir de te revoir, qu’est-ce qui t’emmène dans notre bonne vieille Chicago ? Tu reste encore quelques temps ? » elle attrapa avec plaisir la boisson qu’on venait de lui servir et pris quelques secondes pour jouer avec le bâton de plastique qui décorait le cocktail. « Ne laisse jamais ma cousine savoir que j’étais en retard, je pense qu’elle me tuerai. Je ne sais pas comment tu fais pour la supporter au quotidien. » elle rit un peu
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